Protection des troupeaux

Protection des troupeaux

Crédit photographique : P. Massit/ONCFS
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Crédit photographique : ONCFS
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La prédation sur les troupeaux reste le principal impact du loup sur les activités humaines. Le plan national d’actions (PNA) 2018-2023 sur le loup et les activités d’élevage place la réduction de cet impact au cœur de ses objectifs. Si la DREAL Auvergne-Rhône-Alpes est l’interlocutrice principale sur cette thématique, l’OFB y joue également un rôle.

Dispositif de protection des troupeaux

Le PNA entend aider les éleveurs à protéger leurs élevages contraints par la prédation croissante du loup. La protection des troupeaux passe par diverses mesures : installation de parcs électrifiés, achat de chiens de protection, gardiennage. Le niveau des aides, octroyées par l’État, dépend notamment du statut de présence de l’espèce sur la zone concernée.
Consultez la page de la DREAL Auvergne-Rhône-Alpes consacrée à la protection des troupeaux.

Les moyens de protection peuvent être additionnés de mesures d’effarouchement (olfactifs, visuels, tirs non létaux) sans autorisation préalable.

En revanche, un protocole d’intervention encadre le recours aux tirs létaux.

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Protocole d’intervention

Pour rappel, le loup demeure une espèce protégée en France mais il peut faire l’objet de prélèvements dans un cadre dérogatoire strict (voir Réglementation).

Cette dérogation est encadrée par un arrêté des ministères chargés de l’Écologie et de l’Agriculture fixant le protocole technique d’intervention. Celui-ci prévoit une gradation dans les dispositions de tirs qui peuvent être autorisés, en fonction de la pression de prédation exercée sur les troupeaux (importance et récurrence des attaques).

L’OFB (anciennement l’ONCFS) a rédigé une plaquette qui récapitule les consignes dans le cadre de la mise en œuvre des tirs dérogatoires de loup.

Pour en savoir plus sur les modalités ainsi que le bilan de mise en œuvre du protocole technique d’intervention, consulter les pages de la DREAL AURA.

Formation aux tirs

Tout chasseur souhaitant participer aux tirs de défense renforcée ou tirs de prélèvements doit suivre une formation préalable. C’est l’OFB qui est chargé de dispenser localement cet enseignement, qui dure 3 à 4 heures. Toute personne volontaire détenant un permis de chasser valide peut solliciter son inscription à cette formation. Au cours de celle-ci, seront abordés les éléments liés à l’identification de l’espèce, à sa biologie, au cadre réglementaire en vigueur puis aux dispositions de sécurité applicables sur le terrain.

Si vous souhaitez participer à cette formation, contactez le service départemental de l’OFB, dont les coordonnées sont accessibles ici.

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Gestion des chiens errants

La prédation des troupeaux n’est pas toujours le fait de loups. Le plan national d’actions prévoit de renforcer la gestion des chiens errants afin qu’ils ne s’ajoutent pas aux dommages causés par le loup.

La police municipale, sous la responsabilité du maire, doit prévenir les dommages susceptibles d’être occasionnés par la divagation d’animaux. Dans ce cadre, les agents de l’OFB peuvent être amenés à mettre à profit leur expérience opérationnelle pour maîtriser un animal.

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